Histoire de la communauté
Notre histoire commence en 2006 quand quelques jeunes femmes désireuses de se consacrer à Dieu se rapprochent de l’abbaye de Sept-Fons. Pour plusieurs, c’est la lecture des écrits de Père Jérôme qui a noué ces liens et attisé l’appel à la vie monastique. Elles se regroupent à Paris pour un début de formation et de vie communautaire dans un foyer étudiant.
En 2011, le groupe est assez nombreux – et toujours persévérant – pour penser sérieusement à mettre en place une vie monastique régulière. Mgr Pascal Roland, alors évêque de Moulins, propose de mettre à disposition son ancien évêché pour tenter l’expérience. Les jeunes femmes arrivent alors au numéro 45 de la rue de Paris le 30 septembre 2011. Dès le lendemain, elles se lèvent pour Matines, et la journée se déroule, rythmée par les offices, la lectio divina, le travail, l’oraison. Pour la Messe quotidienne, elles se rendent à pied au Carmel tout proche, tandis que le dimanche, elles se mêlent aux fidèles dans l’abbatiale de Sept-Fons. La formation continue se poursuit ainsi dans la proximité des moines.
Le 2 février 2016, en la fête de la Présentation du Seigneur, Mgr Laurent Percerou, évêque de Moulins depuis 2013, donne une reconnaissance canonique à la communauté, désormais « fraternité bernardine ». Les jeunes femmes pourront porter l’habit et prononcer des vœux.
La fraternité bernardine compte alors dix sœurs. Des propositions leur sont faites de s’installer dans un lieu plus adapté à la vie contemplative. Il y aura un essai d’installation en Corrèze, au monastère du Jassonneix, mais l’expérience restera sans suite. En 2019, les sœurs trappistines de Chambarand proposent à la fraternité de reprendre le flambeau à leur suite. Le temps du discernement, et les sœurs bernardines arrivent au monastère de Chambarand le 30 mai 2020. Les liens avec l’abbaye de Sept-Fons restent solides, et renforcés même, puisque la fondation de Chambarand, en 1868, est l’œuvre des moines de l’abbaye bourbonnaise.